Je ne sais pas pourquoi, mais j’ai ça en tête depuis quelques jours. Je n’ai mangé qu’une fois ce type de fraise dans des céréales genre spécial K ou autre truc au goût de néant: croquantes, acidulées, parfumées, ces fraises lyophilisées étaient un délice! La mémoire est une faculté qui me dépasse: alors que j’ai mangé ce bol de céréales rempli de joyaux croquants il y a de cela plusieurs années, c’est cette semaine seulement que l’envie d’en remanger m’est venue. Par contre, je me suis dit que je me passerais bien cette fois des céréales (je ne sais même plus si ça existe et dans mon souvenir, c’était pas mal dispendieux. J’avais profité d’une promotion de mise en marché pour en acheter. Il n’y a eu qu’une promotion, je n’ai mangé qu’une boîte). Il me restait comme choix de ne pas en manger, d’en acheter en épicerie (mais pas aussi croquantes, très dispendieuses, entières et bourrées de sucre et sulfites, presque confites. Bref, pas du tout le même produit), de retrouver une de ces boîtes et de faire un tri entre les bouts de céréale et les morceaux faméliques de fraises ou de me lancer tête baissée dans la grande aventure (…) de la lyophilisation maison. Puisque (oh miracle, une cochonnerie concernant la bouffe chez moi?!) dans ma salle de lavage trône depuis des années en attendant d’être balancée au recyclage un gros séchoir-lyophilisateur-alimentaire (aucune idée du nom que porte ce truc, autant beurrer épais), vous devinez bien ce que j,ai décidé de faire.
Cette dernière option était certainement la plus simple. Mais pas la plus rapide…
C’est simple: on commence par se procurer des fraises (ben oui, vous vous en doutiez pas?). Elles doivent ABSOLUMENT être délicieuses, être parfumées, pas toutes blanches, fripées ou gorgées d’eau (non, je ne parle pas de votre belle-mère). On les passe à l’eau fraîche, on les équeute, on les tranche du nord au sud d’épaisseur égale. Moi, un petit millimètre et parfois un peu plus.
On les étale uniformément, sans les superposer, sur les plaques trouées du séchoir.
On empile les plaques, on part le séchoir, et on attend… on attend dans mon cas une journée entière, un bon 10h, pour que les tranches soient bien sèches et croquantes. Là c’est le bonheur car ça sent bon dans la maison, pas la fraisinette cheapette, une belle et bonne odeur de fraises. Si elles n’ont pas été tranchées uniformément, certaines ne seront pas complètement sèches. Bref, peut-être que vous les préférerez encore un peu tendres, moi j’aime mieux quand elles sont desséchées complètement, je suis certaine que ça se garde mieux et pour les petits projets que je leur réserve, c’est l’idéal.
Je suis en train de bidouiller et d’expérimenter autour de la fraise lyophilisée, je vous reviens là dessus d’ici quelques temps. D’ici là, ces petits bijoux peuvent être dégustés comme ça, la saveur explose dans la bouche, c’est quelque-chose! Ça fait surtout une super déco, mais bon, avouons tout de même que ce sera plus intéressant cet été quand la saison des fraises va battre son plein, car pour le moment, ça revient définitivement cher du gramme.